Bien s’équiper pour travailler quand il fait froid

L’hiver approche et, avec lui, les températures extrêmes. Lorsqu’on travaille dans des bureaux chauffés, il suffit souvent d’allumer le chauffage pour travailler dans de bonnes conditions. Mais pour les travailleurs qui exercent en atelier, en entrepôt ou à l’extérieur, la vigilance est de mise. Le premier rempart contre le froid, c’est le vêtement. Il s’agit donc de bien s’équiper en choisissant des équipements de protection individuelle (EPI) adaptés.
Sur Securistock.fr, nous avons une gamme complète de gants et de chaussures spécialement conçus pour travailler dans de bonnes conditions quand il fait froid, sans nuire à votre activité.

Les risques du travail dans le froid

L’hypothermie

Travailler dans le froid présente un risque pour la santé. En effet, la température normale du corps humain est de 37 °C, c’est à cette température qu’il fonctionne à plein régime. S’il est exposé au froid, notre organisme développe des mécanismes de protection pour retenir la chaleur et de compensation pour en produire lui-même. Mais si l’exposition est trop longue ou trop répétée, la température corporelle peut commencer à baisser. Si elle passe en dessous de 35 °C, on parle d’hypothermie, qui peut avoir de graves conséquences neurologiques et cardiaques.

Sans aller jusque-là, le froid entraîne rapidement une contraction excessive des muscles et augmente ainsi le risque de TMS (troubles musculo-squelettiques). Insidieux, le froid ralentit les gestes, les rend maladroits et accroît la fatigue (car le corps dépense de l’énergie pour maintenir sa température intérieure). Quand il fait froid, les risques d’accidents du travail augmentent : les sols sont parfois glissants, le travail est plus pénible, l’attention baisse.

Les gelures et engelures

Autre risque bien connu des travailleurs exposés au froid : les gelures et les engelures. Elles s’attaquent aux extrémités, surtout les mains et les pieds. Elles peuvent aboutir à une nécrose sévère des tissus si elles ne sont pas soignées à temps. Le syndrome de Raynaud, qui touche environ 10 % de la population, se manifeste par un blanchissement anormal des pieds et des mains, dû au retrait du sang des vaisseaux. Les doigts deviennent gourds et le retour du sang est généralement douloureux.

Pour éviter les engelures aux pieds, vous pouvez utiliser les bottes de sécurité ICELAND de notre gamme Foxter. Conformes à la norme anti-froid (CI), elles ont une semelle antiglisse et antidérapante. La tige (dessus de la chaussure) est en cuir grainé hydrofuge, ce qui vous permet de l’utiliser dans des endroits humides. Son principal atout est sa doublure en THINSULATE®, une membrane textile qui garantit une excellente isolation thermique : par temps froid, la botte emmagasine un maximum de chaleur. Cette technologie innovante permet d’éviter la fourrure à l’intérieur de la botte : il n’y a donc aucun risque d’humidité, de transpiration (et donc d’odeur ou de champignons !).

Protection contre le froid au travail : que dit la réglementation ?

Légalement, le Code du travail n’a pas défini de température minimale à respecter, car l’environnement professionnel varie selon les activités et les secteurs, mais aussi parce que la sensation de froid varie en fonction des conditions climatiques (vent, pluie…) ou géographiques (altitude).

Le Code du Travail a prévu des dispositions pour protéger les salariés exposés à des faibles températures. Lorsqu’elles ne sont pas respectées, les salariés peuvent exercer leur droit de retrait si le danger encouru est grave ou imminent.

L’employeur a certaines obligations(art. L4121-2) :

• évaluer les risques pour mettre en place des actions préventives ;
• adapter les postes de travail, les équipements et les méthodes ;
• donner les instructions nécessaires aux salariés.

Plusieurs normes encadrent les équipements de protection contre le froid :

• l’EN 342 (novembre 2017) concerne les articles protégeant des températures inférieures à -5 °C’et la NF EN 14058 (novembre 2017) ceux pour les températures supérieures à -5 °C.
• la NF EN 511 (juin 2006) détermine les niveaux de performance des gants de protection contre le froid.

Si les conditions de travail ne sont forcément pas les mêmes dans un bureau ou dans un entrepôt agro-alimentaire, la température des locaux accueillant des salariés doit pouvoir être adaptée. Les postes des travailleurs exerçant à l’extérieur (bâtiment et travaux publics par exemple) doit être aménagés de telle manière qu’ils soient protégés le plus possible contre le froid, le vent, la neige, le gel… (art. R4225-1 du Code du travail). Certaines entreprises adoptent des horaires décalés de manière à éviter les heures les plus froides. De manière générale, les équipements et les caractéristiques des locaux de travail doivent permettre au corps humain de réguler sa propre température.

L’employeur doit fournir des protections contre le froid à ses employés, mais il doit aussi les inciter à les porter. C’est pourquoi sur Securistock.fr, nous portons une grande attention à proposer des équipements de sécurité et de protection non seulement efficaces, mais aussi confortables et qui n’entravent pas le travail. Par exemple, les gants F100 assurent la meilleure protection thermique tout en garantissant une excellente dextérité à l’utilisateur grâce à leur faible épaisseur (plus ou moins un millimètre). En effet, le tricotage en polyester plus serré (jauge 13) permet d’assurer une bonne préhension et l’enduction en latex sur la paume et le bout des doigts les rend étanches à l’eau. Très confortables, ces gants sont idéaux pour les travailleurs en milieu frigorifiques ou en hauteur.

Lutter contre la sensation de froid

La technique de la pelure d’oignon

Quand on travaille en intérieur, il est inutile de monter excessivement le chauffage, car le corps est « trompé ». Dès qu’on sort dehors, le coup de froid est garanti. Mieux vaut empiler les couches de vêtements pour adapter sa température corporelle (on appelle souvent cela la technique de la « pelure d’oignon »).

Pour ceux qui travaillent à l’extérieur ou dans des bâtiments non chauffés, il est impossible de compter sur un mode de chauffage extérieur. Il faut donc aider le corps, là aussi, à réguler sa température, en utilisant là aussi les superpositions de vêtements.

L’isolation thermique est optimale avec trois couches de vêtements :

• la première est près du corps (mais pas trop) et son le rôle est d’évacuer la transpiration (car on transpire aussi par temps froid !) en gardant le corps sec ;
• la deuxième sert d’intermédiaire, de préférence rembourré pour retenir l’air ;
• la troisième est extérieure, directement exposée au froid et imperméable à l’eau tout en laissant partir la transpiration.

Prenez une taille au-dessus !

Sur les chantiers soumis à basse température, l’employeur doit organiser le travail de manière à faire tourner les équipes régulièrement pour diminuer la durée d’exposition de chaque salarié au froid et leur permettre de prendre des pauses dans des salles chauffées. C’est à l’employeur de fournir des équipements de travail adaptés aux conditions atmosphériques. Les gants L1401 et Captain Freeze, par exemple, sont tout indiqués pour ceux qui travaillent dans des environnements froids (chambres froides, camions frigorifiques) ou à l’extérieur en hiver. Conformes à la norme EN511, ils sont tricotés assez large en polycoton (jauge 7) et doublés en molleton bouclette. Résistants aussi aux déchirures et à l’abrasion, les gants L1401 et Captain Freeze sont également étanches à l’eau grâce à l’enduction en latex sur toute la paume de la main et le bout des doigts. Ils garantissent ainsi une bonne dextérité et leur coloris jaune fluo assure par ailleurs une excellente visibilité.

Conseil : Pour les gants ayant une doublure en molleton, il convient de prendre une taille au-dessus de votre taille habituelle, car la doublure fait perdre une taille. Vous pouvez voir ici si vous ne connaissez pas votre taille de gants. Dans un environnement froid, il ne faut surtout pas porter de vêtements trop serrés, même si la tentation est grande. En effet, en chauffant l’air qui circule ainsi entre les vêtements et la peau, le corps agit comme un « radiateur naturel » en formant une couche d’air chaud.

La protection contre le froid au travail n’est pas seulement une obligation de l’employeur ou une nécessité de confort. C’est surtout une question de sécurité : le froid augmente les risques d’accident du travail, soit de manière directe (blessures, gelures, chutes…) soit de manière indirecte (absentéisme, stress…). Il est donc important de bien se protéger, sans en faire trop, mais aussi de se former pour reconnaître les symptômes des victimes du froid.